le declic

Dans toute aventure, il faut un début; un premier voyage, une destination, un article. Cela fait un moment que je songe à écrire sur mes aventures et mes expériences de course. Il me fallait juste un déclic pour me lancer.

C’est un peu comme quand on s’inscrit pour la première fois à une course. On en a vraiment envie, mais on se pose un tas de questions : Est-ce que je me suis assez entrainé? Vais-je tenir la distance? Vais-je terminer en dernier?
Tout le monde se pose ces questions, et pas juste dans le sport – dans la vie quotidienne.

Un autre exemple est lorsqu’on doit courir sous la pluie : on hésite toujours. Les premières minutes sont difficiles; on évite les flaques d’eau pour ne pas se mouiller les pieds, on rentre la tête dans les épaules, on serre les poings. Et puis, plus on court, plus on se rend compte qu’on a du plaisir.

“Il ne faut pas attendre que les orages passent, il faut aussi apprendre à courir sous la pluie”. Anonyme

Le déclic m’est arrivé l’été dernier, lors de la saison estivale athlétique. C’était mon troisième été à Montréal, où j’ai emménagé il y a un peu plus de deux ans. Je passais alors la majorité de mes fins de semaine sur la piste, en compétition ou en entraînement.

Après chaque course, mon cercle d’amis et de proches me demandait un compte rendu de comment cela s’était passé. Je me retrouvais donc à écrire 3 ou 4 versions de la compétition (selon le public), décrivant l’ambiance, le lieu, le voyage, les émotions. Après ma 6ème course (et probablement une vingtaine de mails!) je me suis dit que de tout regrouper dans un blog serait bien plus simple!

Le temps était venu de me lancer.

  • 0

    Note globale

  • Évaluations des lecteurs: 0 Votes

Vous aimerez sûrement